[Barge]

Le sergent Huller était un peu à l'intérieur du cercle, sans même s'en être rendu compte. Il n'avais pas bouger depuis le début de l'histoire et était resté un peu médusé devant ce spectacle. Ce commissaire. C'était pas aujourd'hui qu'il avais gagner son respect, àprès ses beaux discours sur la vie des hommes du régiment, se permettre d'humilier un soldat comme ça pour pas grand chose en somme....

Il jouais un jeu bisare. Commencer tout de suite un tel rapport avec l'ensemble des hommes de rangs. Craint, ou détesté - ou les deux.

Le sergent reposa son regard sur Astarus pour éssayer de lui faire un signe de soutien mais ce dernier n'avais pas ciller arrivé presque à la fin de sa punition.

Puis il regarda le commissaire afin d'éssayer de percevoir ce qu'il ressentais. Son visage balafré était resté froid et neutre.

*Toi, mon petit, je commence à avoir une idée de la tienne de punition.*

Le vingtième coup de fouet, le coup salvateur finit par claquer sur le dos couvert de sang du soldat Durthey...

*C'est un bon soldat... Il aura mal au dos pendant quelques jours mais sera opérationnel avant le début des combats. Il retiendra la leçon*

Rilhuine laissa tomber le fouet au sol. Il reprit de sa voix calme et froide :

"Soldat de deuxième classe Durthey Astarus, vous êtes un soldat de valeur... Vous avez accepté sans faillir et affronté sans reculer le châtiment. Je ne prends aucun plaisir à ce genre d'acte mais je préfère y recourir maintenant que vous voir de nouveau lever la main sur un de vos supérieur et ce... sur le champ de bataille. Relevez-vous maintenant, et faites un passage au service médical sans tarder. Pour moi l'incident est clos."

Il se tourna vers l'assemblée de vautours qui avaient assisté à la flagellation :

"Que je ne reprenne plus personne à boire plus que de raison sur un bâtiment militaire, je vous rappelle que vous êtes sur le pied de guerre."

Le commissaire croisa le regard du sergent Huller... Apparement, celui-ci n'avait pas apprécié le sort réservé à un homme de son unité.

*Ce geste était nécessaire sergent... Vous le comprendrez bien assez tôt*

Le sergent vu le commissaire le regarder dans les yeux. IL ne cilla pas et éssaya de ne laisser aucune émotion transparaitre dans son regard.

IL reporta ensuite son attention sur Durthey et l'atrapa sous l'aisselle pour éssayer de le relever. Enfin plutot pour l'aider, il ne pouvais pas relever tout seul quelqu'un de cette carrure.

"Allez debout soldat."

*L'infirmerie.... DOnc on prend à droite, on monte de deux étages et on y est presque... Ouais je crois bien que c'est ça.*

Astarus aidé du Sergent Kalek, se releva péniblement, son visage déformé par la douleur. Il lança un regard noir à l'assemblée, puis fixa le commissaire tout le trajet qui les séparait de la porte du bar.
Une fois dans le couloir menant à l'infirmerie, Astarus qui avait reprit des couleurs. Dit:

- Celui là, je vais pas le rater le jour ou il fera un pet de travers ...

Le commissaire soutint le regard du colosse jusqu'à ce que le sas se referme derrière lui et le sergent Huller qui le soutenait... Le loup lui jeta un regard interrogateur. Rilhuine carressa brêvement la tête de l'animal :

"Oui nous allons les suivre... Il faut que je parle au sergent Huller."

Il s'accroupit et ramassa le fouet ensanglanté... L'autre n'avait pas lâché un cri. Le commissaire était secrètement impressionné par le soldat Durthey mais il ne savait pas si cet enragé aviat compris la leçon ou s'il l'avait seulement vu comme une injuste brimade. Il se releva et jeta le fouet aux barmen de service qui eurent un mouvement de recul. Il désigna le sas et ordonna :

"Accrochez-le au-dessus, que tous se rappellent du châtiment en cas d'excès, puis fermez le bar pour aujourd'hui... Il y aura eu suffisament de grabuge."

Puis, dans un silence tombal, Rilhuine quitta la salle suivi de son ombre à quatre pattes...

La clope au bec, Treyvor déambulait dans les couloirs à la recherche d´un endroit où tuer le temps. Alors qu´il suivait les indications qu´un collègue de chambre lui avait donnée pour se rendre au Bar, il croisa deux hommes. Les voyant arrivé de loin, ils prenaient toute la largeur du couloir, visiblement, l´un aidait l´autre à marcher. Etrange.
Treyvor s´arreta, comme pour les laissé passé, et fit un signe de tête une fois à leur hauteur pour les interpeler.

"Hé mon gars... "
**treyvor chercha les galons en vains**
"tu m´as l´air bien amoché"
**Il regarda les blessures saillantes de son dos, et les quelques goutes de sangs qui perlais sur le sol**
"Mouarf, moi qui voulait un bon verre, je sent que c´est pas de là ou vous venez que je le trouverai, je suppose qu´un petit coup de main n´est pas de refus..."

Le soldat blessé semblait fort, et ne pas vouloir laisser percevoir la douleur. L´homme qui le soutenait avait bien du mal à porter un gaillard comme lui.
Treyvor saisie le bras d´Artarus pour le passé par dessus ses épaules, tourna la tête vers le blessé et d´un sourir tout en marchant lui dit.

"Une ptite clope ?"

Halan rentra dans le bar remplit de monde, se dirigea vers le comptoir :

« -une bière »
Puis après avoir reçut son dû il partie s’asseoir à une table rond métallique entourer de quatre chaise toutes aussi métallique que la table, il s’avachie dans l’une et se mit à rêvassé.
Quand arriverai-t-il la ou le régiment devais allez ? Combien de batteries « Plein Bourre » avait-il ? Combien de temps « Musclor » tiendra-t-il avant de lui mettre un coup de point ? Ou était passez ses clopes ?
Cette dernière question le sorti de sa léthargie, il se leva regarda par terre, fouilla ses poches.
Il est avait oublié mais où ?

Astarus regarda le nouveau venu d'un air absent, sa vue se troublait, ses jambes se dérobaient sous lui.
Lorsque le nouveau soldat vint à ses coter pour l'aider a marcher jusqu'a l'infirmerie, le soldat lui adressa la parole:

"Une ptite clope ?"

Astarus le regarda de coins, un sourire commençant de se dessiner sur son visage, quand la douleur l'effaça aussi vite qu'il était venu.

- Je ne fume pas merci ...

[Le truc, c'est qu'Astartus est déjà passé à l'infirmerie et en est sorti... Disons que c'est un petit flash back ^^]

Le sergent, qui portait son soldat regarda treyvor...

"Pas de refus pour moi, soldat..."

*Oui, justement soldat?*

Clope au bec, Treyvor sortie son paquet, en fit sauté une cigarette en tapotant sur l´arrière, et la tendit au soldat.

-"Soldat Treyvor, c´est un plaisir" *D´un ton un peu désinvolte mais amical*
Il sortie d´une de ses nombreuses poches une Zippo. Visiblement très usé, rafistolé, un aigle impériale peint sur la coque. Il l´alluma et le tendit au soldat.

-"Tenez" *en tendant le Zippo.*-"D´ailleur, excusez ma maladresse, mais je ne vois pas de galons sur vos tenues, et les commissaires ne nous demandent pas encore de porter des badges avec nos nom dessus. Je peux demandé le nom de ceux avec qui je vais apparament passé un long et douloureux moment ?"
*Treyvor sourit, comme pour ajouter une pointe de sarcasme a sa phrase. Il commenca a avancer tout en parlant aux deux hommes*