[Barge]

Le sergent entra dans le bar à moitié bondé de la barge... Apparament, il n'était pas le seul que cette attente poussais à bout et qui venais picoler pour passer le temps.

C'était ces moments qu'il détestais le plus lors des campagne. Avant. C'était déjà comme ça quand il combattais chez les Dragons, quand il été parti sur Valallah avec son second régiment dans lequel il été sensé encadrer des recrues et qui avait été détruit. Et cela recommençais avec les dycliens. Il été quand même plutôt content d'arriver dans ce régiment : il s'était assez bien intégré et les gars, bien que des "puceaux" (du combat) semblais pour la plupart tenir la route. Mais il allais falloir voir une fois que les décharges de laser et les projectiles de plomb allaient commencer à fuser et les collègue à tomber.

Il alla au bar et se fraya un chemin à coup d'épaule. Un garde voulu protester mais ne fit rien en voyant les barettes que Thave avait à l'épaule. a moins qu'il ne l'ai vu se battre avec Astartus sur Dyclis.

Thave sourit à ce souvenir. IL s'était plutot bien débrouillé face à cette force de la nature, et été content que cela n'ais pas poser de problème àprès qu'ils aient appris être affecter à la même escouade. IL allais devoir compter sur ses gars sans en connaitre plus de deux : ce Astarus et le Vox op. Lui était bien moin réglementaire comme soldat mais il plaisais à son sergent : un bon escroc prêt à refourguer de tout à tout le monde, le genre de gars qui ne ferais pas d'éxès de zèle et qui savait se débrouiller.

"Sers moi une bonne grosse bière s'il te plait" dit il à l'intention du serveur.

* Ouais une bonne grosse, j'ai du temps à passer.*

Quand il fut servi, il pris son impressionante chope et alla chercher un endroit où il pourrais s'assoir sans se faire trop d'illusion.

(attendant toujours la validation de ma fiche, je me suis permis de participer)

Rilhuine sirotait seul et silencieusement un cognac liophilisé, de piètre qualité mais qui avait le mérite d'exister. Le jeune commissaire, assis seul à sa table, sortit de la poche de sa vareuse une montre à gousset. Observant le cadrant de son oeil valide, il marmona à la vue de l'heure que celui-ci indiquait.

* Bon sang, trois heures à attendre que ce colonel me reçoive. Les choses ont bien changé... et cet endroit est pire que le boui-boui le plus dégeulasse de Volistlad*

Il observait les soldats présents de façon discrète, l'oeil sombre sous la visière de son képi... Ils n'étaient pas aussi solidements bâtis que les hommes de Volistlad et n'avaient pas l'air non plus très rustiques...

* Lesquels devrais-je abattre lorsque ces bleus tourneront les talons à la première rafale... Peut-être pas celui-ci.*

Pensa-t'il lorsque son regard s'attarda sur un robuste sous-officier qui essayait de se faire une place au sein de la marée humaine qui emplissait le "bar"

Le sergent Huller fut surpris de voir un uniforme rouge et noir au millieu des uniformes des gardes... Un commissaire.

*Je me disais bien que c'était trop beau...*

Mais bon àprès tout, il y avais des places vides à coté de lui. Celui fit sourire Thave, lessoldats avaient trop peur de se mettre à coté d'un comissaire. Le sous officier lui avait suffisament d'experience pour savoir qu'il serais sans doute bien acceuillit : ce dernier serais bien assez content de pouvoir juger les soldats de ce régiment et de pouvoir un peu faire de propagande. Et puis il partagais un point commun avec le comissaire : lui non plus ne venais pas de dyclis ou d'un secteur voisin. D'ailleurs Thave ne venais même pas de ce Segmentum...

IL se présenta devant le commissaire et le salua

"Comissaire... Puis je utiliser une de ces chaises vides?"

Rilhuine ravala une gorgée de cognac en fixant l'homme derrière sa visière pendant quelques secondes... Le robuste sergent ne paraissait pas intimidé outre-mesure par la balafre et l'oeil aveugle du jeune commissaire.

*Rappelles-toi des conseils du vieux Bartov sur Volistlad...*

Cet homme-là avait l'air d'une autre trempe que les jeunes recrues puériles qui l'entouraient. D'une main il referma le petit livret à côté de son verre et de l'autre, invita le sous-officier à prendre place d'une voix douce :

" Vous pouvez sergent, vous ne dérangeriez que la poussière... Et apparement vous êtes le seul Dyclien à cent lieues à la ronde à ne pas me fuir comme je ne sais quelle maladie."

Huller eut un petit hochement de tête de remerciement quand le commissaire l'invita à s'assoir.

Puis il l'écouta parler tout en s'assayant et posant son énorme chope plein de bière, enfin si on pouvais apellais ça de la bière et pas de l'eau gazeuse alcolisée.

"ne croyez pas cela commissaire : les dycliens vous fuient bien mais moi je n'en suis pas un. Il faut les comprendre, la plupart n'ont jamais connu de campagne et ils quittent à peine leur fondation : ils ne savent rien des commissaire et beaucoup d'histoire circulent, plus ou moins vraies. J'évitais moi aussi la présence de tout commissaire dans les bars quand je suis rentré dans la garde... Il y a un peu plus de 20 ans. En fait jusqu'à ce que je croise un cousin à moi qui sortais de la Schola quand je fut muter dans mon second régiment. Enfin pour en revenirà ces ptis gars, ils sont déjà confrontés pour la première fois à l'idée qu'un ennemis peut leur faire la peau à n'importe quel moment, ils ne vont pas chercher à rester près de vous et se dire qu'elle peut aussi venir de l'autre coté du front."

Kalek, comme l'apellais la plupart des hommes qu'il avais eue à ses ordre jusqu'à présent se tut àprès sa tirade, il avais parler sans réfléchir. Il devrais plus penser à ce qu'il disais maintenant, il n'été pas avec ses hommes, des secondes classes à qui il pouvais se permettre de dire ce qu'il voulais : il été en présence d'un supérieur, un membre du Commissariat qui plus est.

"Au fait je ne me suis pas présenter, sergent Huller en charge de l'escouade 2, du peloton β de la 4eme compagnie."

*Soit cet homme a un sacré cran, soit il est complètement fou à lier...*

"4ème Compagnie..." murmura le commissaire en fixant d'un regard apparement neutre le sergent. Il jeta un bref coup d'oeil autour d'eux. Apparement, les paroles du sous-officier s'étaient perdu dans le brouhaha ambiant.
Rilhuine prit une gorgée de cognac puis reprit d'une voix douce, mais froide :

"L'Empereur nous a confié à tous la mission de combattre sans relâche xénos et rénégats... Chacun lui a prêté serment de fidèlité jusqu'à sa mort. Un homme brisant ce serment, par couardise ou incompétence, mettra en danger non seulement sa misérable existence, mais également un nombre variable de vies humaines supplémentaires..."

Toute cette tirade était bien entendu un texte officiel imprimé dans chaque "petit livret du garde"... Ce sergent devait le connaître. Et, comme tout les vétérans de sa trempe, semblait ne plus vouloir l'accepter comme la jeune recrue qu'il avait du être 15 ou 20 ans plus tôt.

"Il est préfèrable d'abattre un fuyard et de redonner le "courage" de se battre au reste de son escouade plutôt que de laisser une brêche se former dans le dispositif... Une brêche qui pourrait aboutir à un nombre de pertes humaines très élevé au sein de la compagnie ou du régiment présent... Me comprenez-vous sergent?"

"Je vous comprend, commissaire. Je ne doute pas que vous fassiez ce que vous pensez être le mieu dans l'interêt général. Le problème est que certains de vos confrère sont un peu trop prompt à utiliser de cela et que j'ai déjà vu des hommes courageux et dévoués mourir de cette façon alors que tout ceux qui les connaissaient savaient qu'ils étaient des serviteurs dévoués de l'Empereur.

Vous savez, officiellement on a la même mission vous et moi : faire éxécuter les ordres. Sauf que mon rôle est d'abord de garder les gars en vie, le votre d'abord de les faire avancer. Je pense que mes hommes servirons mieu l'Empereur en revenant frapper àprès une retraite stratégique qu'en allant se faire flinguer inutilement. Vous vous pensez qu'ils doivent avancer, point. Chacun son point de vue."

*Je suis peut être allé un peu trop loin. Mais bon si les gars nous ont écouter, je suis sur qu'ils sont de mon coté et qu'il n'osera pas se mettre à dos un sous offcier plutot populaire avant même le début des combats...*

"Vous vous égarez sergent..." murmura Rilhuine en regardant de nouveau autour de lui. Son regard croisa celui de trois jeunes recrues qui baissèrent immédiatement les yeux.

*Bon sang, ils l'ont entendu... Quel abruti tu as été de l'avoir laissé s'assoir. Rappelles toi que ces gars-là sont à double-tranchant. Ils connaissent leur valeur et savent qu'ils sont précieux. Fais-le taire...*

Ses doigts gantés se crispèrent sur le livret toujours présent à côté de son verre où l'eau des glaçons se mélangeait peu à peu au restant de cognac. Il se pencha légèrement en avant et releva brièvement le menton de biais comme si son oeil aveugle tentait de lorgner le sergent Huller. De cette même voix semblable à une brise hivernale, il reprit :

"Voyez sergent... Notre philosophie ne repose pas sur forcer les hommes à marcher en avant en toutes circonstances. Ni à des exécutions arbitraires sans but. Ceci serait gaspiller Ses ressources et ne servirait aucunement Sa volonté. Nous sommes là car nous incarnons Sa parole et Sa vigueur guerrière sur le champ de bataille. Nous sommes là où nous servons le mieux Son armée... En pointe des combats pour redonner courage aux soldats exténués ou dans les postes de commandement à s'assurer que vous n'êtes pas commandés par des incapables."

Les doigts de sa main droite passèrent machinalement le long du sillon que formait sa balafre sur le côté gauche de son visage...

Le sergent se pencha lui aussi en avant, puisque le commissaire été penché.

"Je suis content de vous entendre prononcer de telle paroles, Commissaire. Je vois donc qu'on tient à peu près le même discours. Sachez simplement que j'ai connu des Commissaire avec moins de discernement que vous. ne me prennez pas pour un lache. J'ai ervi chez les Dragons du froid, je ne pense pas que vous ayez entendu parler de ce régiment, Le 19eme régiment d'infanterie de marine burmienne. Je vis pour servir l'Empereur et je n'ai plus rien à perdre, car j'ai déjà tout perdu sauf l'envie d'être utile à l'humanité et de prendre la place de quelqu'un qui serais à la mienne et qui peut au lieu de ça avoir une vie heureuse. Je ne cherche pas à me plaindre, je me suis engagé volontairement et j'aime le combat, la poussée d'adrénaline. Mais je ne tient pas à ce que moi ou le moindre de ces hommes meurent inutilement. Je suis un meneur d'homme et on m'as appris à harranger les troupes -moins éfficassement que vous sans aucun doute mais on me l'as appris aussi. Mais mon boulot consiste surtout à en ramener un maximum à la fin de la campagne."

il s'arreta àprès cette longue tiradeen se disant qu'elle avais un peu divaguée mais bon, il avais dis ce qu'il avais à dire et c'était déjà ça. Il but une bonne gorgée de bière avant d'ajouer :

"Mais si vous avez été franc avec moi, nous avons à peu près la même vision des choses. et j'en suis plutot content. la plupart de vos confrères sont très bien formés au combat et vous semblez avoir déjà connu cela (hrp à cause de la balafre /hrp). il est bon de savoir qu'on monte se battre avec des hommes de confiance à ses cotés. ne croyez pas que j'ai tenu des propos dissencieux ou manquant de respect, je n'ai chercher à aucun moment à vous froisser. Je vous ai simplement donner ma façon de voir les choses et je répéte que je suis content qu'on ait la même vous et moi."

Le commissaire se renfonça dans son siège... Le visage toujours en biais, ses doigts cessant de se promener le long de sa balafre. Il reprit d'une main son livre qu'il glissa dans une poche de sa vareuse et de l'autre, ammena son verre au bord de ses lèvres...

"4ème Compagnie..." murmura-t'il de nouveau. Il termina son verre d'un trait. Puis il regarda de nouveau sa montre à gousset.

*Ce colonel me fait déjà attendre depuis quatre heures...*

"Vous avez du cran sergent Huller... Mais prenez garde tout de même. Ne laissez pas ce... Ce désir très humaniste prendre le pas sur vos devoirs. La survie de vos hommes est une chose mais elle ne sera pas toujours liée à celle de ce régiment."

*Je devrais peut-être garder un oeil sur ce gaillard durant les combats à venir.*

La fine silhouette d'un canidé se profila derrière le siège du commissaire et vint s'assoir à côté de lui. Le loup blanc inclina la tête de côté en fixant de ses prunelles rouges le sous-officier. La main de Rilhuine se posa entre les deux oreilles de l'animal :

"Bien dormi Vent d'Est?" demanda-t'il en regardant le loup.

Huller regarda le loup, un peu surpris : il n'en avais jamais vu, cet espèce de chien, assez costaud et à l'air bien plus méchant. Sans doute un animal de compagnie, et utile au combat en plus.

"Ne vous inquiétez pas, je sais ce que j'ai à faire lorsque nous sommes en opération. Si ce n'est pas trop indiscret, commissaire, comment vous êtes vous retrouvez ici vous?"

"Mon bataillon d'affectation, le 53ème Dragons Mécanisés de Volistlad, combattait des pillards xénos appelés eldars dans le système minier de Boralis... Les qualités martiales et le courage dont firent preuves les natifs de Volistlad dès le début des engagements poussa le Commissariat, deux ans plus tard, à réduire le nombre de commissaire présents au sein de la 3ème Division de Choc de Volistlad, division à laquelle appartenait le 53ème..."

Rilhuine marqua une pause le temps de sortir un cigare d'une poche interne de sa vareuse et un antique briquet à essence. Puis il reprit :

"... Ceci dans le but principal de les affecter au sein des régiments levés il y a peu, afin que ces-derniers, n'ayant pas encore fait leurs preuves au feu, disposent d'un corps de prévôts en nombre suffisant."

Vent d'Est continuait à fixer le sous-officier de ses larges prunelles rouges d'un air neutre...

*Qu'est ce qu'il me veut cet animal?*

Une explication simple, rapide et sans relancer le sujet. Le commissaire était plus froid qu'au début de leur entertient et sa voix douce avais disparue. Thave était sans doute allé trop loin dans ses propos. Il se demanda si le fait que le Commissaire ait été envoyé dans ce régiment voulait dire qu'il été dans les meilleurs ou au contraire des moins bons.

Le sergent bu quelques gorgées pensivement...

Sans doute parmis les meilleurs : ses talentsau combat seraient plus utile au sain de l'infanterie que dans les compagnies blindées.

*Faudra voir*

Rilhuine alluma son cigare puis, alors que la fumée de celui-ci se perdait dans l'atmosphère déjà viciée du bar, rangea son briquet. Il regarda le loup, marquant un bref sourire :

"Vous avez l'air de l'intéresser..."

Le sourire s'estompa aussi rapidement qu'il était apparu :

"Et vous sergent? Comment vous êtes vous retrouvé affecté au sein de ce régiment? S'il n'est pas rare pour un membre du Commissariat d'aller d'un bout à l'autre de la galaxie au fil des affectations, cela est plutôt surprenant quand il s'agit d'un sous-officier..."

Astarus ouvrit la porte du bar brusquement, heurtant en pleine tête un soldat se trouvant par malchance derrière celle-ci.
L'homme se releva le nez en sang prêt a cogner sur la personne ayant osé lui faire une chose pareil. Il regarda l'individu qui venait d'entrer, puis se ravisa en voyant le colosse qui n'avait pas l'air très frais...

Astarus commença a se frayer un chemin en bousculant toujours plus de soldats, il était ivre après avoir descendu plusieurs bouteilles d'un alcool inconnu de lui.

Les soldats qu'il avait bousculé le regardait l'air ahuris, ne bougeant pas d'un pouce, pas de peur du soldat turbulent, mais plutôt du commissaire qui se trouvait non loin de là, assit au bar.

Astarus arriva au bar, à quelques chaises du Sergent Kalek, prit un jeune sous-officier par les épaules et le lanca dans la salle sans peine apparente.

- A boire nom de dieu !

Astarus n'avait pas remarqué le commissaire, dans le cas contraire, ça n'aurait rien changé, puisque rond comme une queue de pelle, il n'aurait pas fait de différence.

HRP

Content de voir du nouveau monde, je reviens faire un tour ici, en espérant m'incruster.
Pour la validation, je ne sais pas si il faut compter dessus, le colonel est absent depuis un sacrés bout de temps.

EDIT: J'ai contacté par E-mail le colonel, il devrait revenir assez vite ^^.

/HRP

Vent d'Est lâcha un grondement sourd en se redressant sur ses quatre pattes lorsque la brute fit mine d'avancer dans leur direction.

*Quelques heures de tranquilité... c'était trop beau.*

Rilhuine laissa tomber son cigare en se relevant et l'écrasa de la pointe de sa botte gauche. Jetant un bref regard en direction du jeune sergent qui gisait, inconscient, à quelques mètres, il donna l'ordre à deux soldats de l'emmener immédiatement à l'infirmerie.
Il se tourna vers le colosse ivre et, d'une voix forte mais glaciale, l'interpela :

"Vous! Je veux immédiatement votre nom, votre compagnie et le nom de votre chef d'escouade! Il est hors de question que ma vue croise de la viande saoûle à bord d'un de Ses bâtiments!"

Astarus se retourna en entendant une voie glaciale qui n'annonçait rien de bon:

"Vous! Je veux immédiatement votre nom, votre compagnie et le nom de votre chef d'escouade! Il est hors de question que ma vue croise de la viande saoule à bord d'un de Ses bâtiments!"

Il désaoula quasi immédiatement, lorsque qu'il vit le commissaire devant lui.

- Je.. heu ...

Se mettant au garde à vous rapidement, il répondit d'un trait aux questions du commissaire:

-Soldat Durthey Astarus, escouade 2, peloton β, 4eme compagnie, Sergent kalek comme chef de section!

Transpirant à grosse goûte, Astarus resta figé pour ne pas aggraver son cas.

Kalek allait répondre lorsqu'il vit le commissaire éteindre son cigare et parler à un soldat apparament récalcitrant...

*une telle attente, pas étonnant qu'il y en ait qui se soient mis à 4 grammes... Mais lui il a choisi le mauvais bar.*

Le sergent commença a réfléchir à une façon de faire en sorte que le commissaire n'inflige pas une peine trop lourde à ce soldat sans entrer en conflit directement avec le commissaire.

Il se retourna vers le soldat en question... Et poussa un énorme soupir consterné.

Il se leva instantannément...

*et merde*

Il jetta un coup d'oeil au Commissaire, ce dernier semblais déterminé à enfoncer Durthey...

*Trouver quelques chose vite....*

Il prit un ton sec et cassant qui se voulais réprimant :

"Soldat Astartus, garde à vous pour saluer vos supérieurs..."

IL s'avança vers lui d'un pas décidé, ce faisant passant entre lui et le commissaire. Une fois que le commissaire fut dans son dos, il fit un clin d'oeil appuyé à Durthey pour lui faire comprendre qu'il éssayais de l'aider mais que ça ne devais pas en avoir l'air.

"Qu'est ce que c'est que cette attitude? Astartus, t'es la honte de notre escouade. Quand est ce que tu te décidera enfin à utiliser la partie de ton cerveau capable d'un minimum de réfléxion."

*Eviter le trou ça va etre dur... Et ça va paraitre gros. Ca sera plus crédible je pense...*

"4 jours au trou : Vous sortirez uniquement pour faire des Travaux d'intéret généraux et je vous veut dans un état physique impeccable pour notre prochaine simulation d'intervention."

IL regarda le commissaire.

"je ne veut pas remettre votre autorité en cause, si vous pensez que j'ai tort, je vous laisse toute autorité sur cet homme."

*Pourvu que ça lui aille*

Les yeux du commissaire se plissèrent... La "sanction" ne lui plaisait pas. Rilhuine était partagé : le fait que ce colosse de Durthey n'ait rien tenté contre lui l'ammenait à penser que la brute pouvait être fiable... Mais il avait levé la main sur un supérieur, et ce, devant une salle bondée. Se montrer clément maintenant serait semblable à accepter que ce genre d'acte se généralise. Et la parodie de discipline qui régnait dans ce régiment n'en avait pas besoin.

*Tu ne me laisses pas le choix...*

Sa voix se radoucit mais le timbre froid de cette dernière demeurait inchangé :

"Sergent Huller, je pense que dix jours de cellule et vingt coups de fouet seraient une punition plus juste qui permettra à ce soldat de prendre conscience de la nature de ses pêchés ainsi que de la valeur de son engagement au sein de Sa Garde!"

Presque machinalement, les yeux du loup, campé aux pieds du commissaire, revinrent se fixer sur le sous-officier. Dans le même temps, Rilhuine sortait un cigare neuf de sa vareuse et se préparait à l'allumer, pratiquement certain que le sous-officier acquiesserait...

Huller, toujours dos au commissaire eut une mimique désolée pour son soldat. Il se retourna vers le commissaire et lui dis :

"Je ne doute pas que vous aillez une meilleure apréciation des sanctions diciplinaires que moi, commissaire."

il s'avança encore un peu vers Durthey

"Seconde classe Astartus, ces deux soldats -ilen designa deux qui avaient l'air sobre- vont vous escorter jusqu'aux blocs de détention. Vous deux, précisez bien la sanction à appliquer."

Puis il dis tout bas, de sorte que seul Astartus entende :

"Je passerais te voir pour t'apporter des trucs pour que ça soit moins long. Ne fais pas d'histoire s'il te plait, sinon il va plus nous lacher àprès."

*Et voilà. Font vraiment chier avec leur trajets interminables, ça finis toujours comme ça.*

*C'est pas vrai, me voila bon pour dix jours de tôle... En plus de ça des coups de fouets, je croyais que c'était un légende ce genre de pratique dans la garde...*

Astarus se laissa emporter par les deux soldats
à contre coeur, il aurait pu s'échapper facilement. Mais pour allez ou ? Dans un vaisseau sans possibilité de sortir.
Il se résigna donc à suivre les deux soldats, il s'arrêta pour dire quelque chose. Les deux soldats qui l'escortaient, durent s’arrêter sans protester.

- Sergent, j'aurais besoin que vous alliez chercher au près de l'armurier mon joint de rechange, dans le cas ou je ne sortirais que pour descendre sur la planète ...

Un silence de plomb c'était installé dans la salle, au passage d'Astarus et de ses deux géoliers, tous les soldats s'écartaient pour ne pas être les prochains sur la liste du commissaire.

La flamme du briquet vacilla, puis s'éteignit... semblable à l'espoir du sergent Huller d'éviter une sanction sévère à son soldat... D'un autre côté, dix jours de trous et les privations nutritives qui les accompagnaient ammoidriraient sûrement les capacités du colosse, et ça il en était hors de question.

Alors que la fumée du cigare s'échappait à grosses volutes, le commissaire passa à la deuxième phase d'un plan échaffaudé en quelques secondes. Un inquiètant sourire paru une fraction de seconde sur son visage, mais disparu aussi rapidement...

*Ils me craignent maintenant... En voyant que je n'ai aucun désir de laisser un autre se salir les mains à ma place, ils me respecteront*

"Soldats halte!"

Dans le silence ambiant, il n'eut pas besoin de hausser la voix pour que les deux soldats qui emmenaient Durthey l'entendent. Ils se retournèrent avec leur prisonnier. Rilhuine reprit d'une voix plus autoritaire :

"Soldat de deuxième classe Durthey Astarus, acceptez de faire immédiatement repentance pour vos actes et je vous épargnerez les plaisirs de la cellule d'isolement... La flagellation elle demeurerait, mais j'appliquerait dans ce cas là la sentance ici-même... aux vues des hommes et femmes de Sa Garde que vous avez bousculé. Durthey Astarus vous repentissez-vous?"

*Tout devrait se passer comme je le prévoit...*

Astarus se dégagea des deux soldats qui le tenait, et se dirigea d'un pas sûr jusqu'au commissaire, qui faisait facilement une tête de moins que le colosse.
Arrivé devant le commissaire, il le fixa droit dans les yeux en se mettant au garde-à-vous.

-Commissaire, je me repentis devant vous.

Il s'agenouilla, en gardant la tête haute.

- Je suis prêt a recevoir mon châtiment, monsieur !

Aucun bruit ne vint déranger le silence qui c'était installer auparavant, personne n'osait bouger de peur de partager le châtiment de l'infortuné soldat.

"Je n'en attendait pas moins d'un véritable Garde Impérial..."

Répondit le commissaire de sa voix calme et glaciale en fixant sévèrement la brute... un espace vide fut rapidement amménagé autour de l'endroit où l'infortuné Astarus se trouvait agenouillé et un fouet venu d'on ne sait où s'était retrouvé dans la main droite de Rilhuine. Il vérifia la solidité de l'instrument du châtiment, puis releva son oeil valide vers le colosse :

"Durthey, retirez votre veste."

L'affluence dans la salle n'avait fait qu'augmenter depuis l'incident, techniciens, soldats, sous-officiers, nombreux se bousculaient silencieusement autour de la scène pour assister à la flagellation mais personne ne consommait, craignant inutilement de connaître le châtiment du soldat Durthey.

Seuls, au milieu du cercle se tenaient le commissaire, son loup éternellement campé à ses pieds, Astarus, à genous et torse nu, ainsi que le sergent Huller. Certains dans l'assistance sursautèrent lorsque le fouet claqua sèchement une première fois sur le dos d'Astarus, laissant une trace sanguinolente lorsque Rilhuine ramena le fouet en arrière...

Le fouet claqua, arrachant la chair du dos d'astarus dans un claquement sec.
Le coup ne lui arracha même pas un juron, il resta agenouillé, tête levé, défiant quiconque d'en faire autant.
Le fouet claqua de nouveau, faisant reculer la plupart des observateurs agglutiné. Il claqua encore et encore, arrivé aux 8èmes coups de fouets, Astarus ne pu empêcher un juron de passer entre ses dents serrées.

- Nom de d....

Tous les muscles de son corps tendus, faisant ressortir ses veines d'un bleu vif.
Personne ne bougeait, le temps semblait s'être arrêté, les secondes passaient pour des minutes, les minutes pour des heures. Chaque geste passait au ralentit dans le champ de vision d'Astarus.